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11. 07. 2017 - Art, People, Switzerland
Jeremy Spierer. Shooting et Street Art à Genève.

Rencontre au bord du Léman avec le photographe Jeremy Spierer.

 

Diplôme de l’école d’avocature de Genève et d’un diplôme de Duke university of Law, tu exerces tes talents d’avocat au service légal d’une grande banque, mais peux tu nous dire d’ou vient ta passion pour la photographie ? 

Mon papa me raconte souvent cette histoire. J’étais au cirque avec lui quand j’étais enfant et après le spectacle il m’a demandé qu’est ce que tu as préféré. J’ai répondu la lumière. Depuis tout petit, je suis fasciné par les belles lumières et ca m’a poursuivi jusqu’au jour ou j’ai décidé d’apprendre la photo. J’ai appris seul et je suis très vite descendu dans la rue. La, j’ai photographié les gens ou je vis et lors de mes multiples voyages en Israël, en Amérique du sud, en Europe et bien sur a Genève ou je vis. En 2012, j’ai gagné le 1er prix de la photographie de Paris pour ma série “Faith on the Jordan River”. Cela m’a conforté encore plus dans l’idée que je devais poursuivre dans ma passion.

 

Quel est ton terrain de prédilection ?

Définitivement la rue. J’adore photographier dans la rue, dans des endroits que je ne contrôle pas parce que c’est la que les plus belles choses peuvent se produire de manière instantanée. Quand on laisse aller à l’aléatoire, on a souvent des miracles qui se passent. Il faut être prêt à capturer ces instants, les anticiper, savoir les repérer, avoir les bons outils et ensuite les figer a jamais dans le temps. C’est ce que je fais, j’essai de capturer des moments et de les partager.

 

Le Leica, objet de légende,  peux tu nous dire pourquoi aimes tu photographier avec  ?

C’est mon objet fétiche, il fait partie de moi, c’est l’extension de mon œil et de mon bras. Je l’ai adopté et il est venu a moi comme une évidence. C’est bien sur un objet de légende porté dans les mains des plus grands maitres de la photo et je voulais ressentir cette expérience. Il est parfait pour moi car il est compact, très ergonomique, confortable et beau. Les images sont magnifiques, les couleurs sont d’une rare précision et les optiques justes somptueuses. Il est inégalé aujourd’hui dans ce format et je ne m’en séparerais jamais.

 

Ton style, le Street Art? 

Je ne me limite pas à un type de photo mais je veux toujours faire de l’art. Dans la rue, je peux capturer tant une figure abstraite qu’un portrait. Je photographie  des moments instantanés de vie urbaine. Je suis également sensible à la mode, aux belles femmes donc le mieux c’est de les mettre dans la rue avec des beaux habits et de les photographier quand elles ne s’y attendent pas ! Cela me permet de garder mon style spontané en ajoutant un élément de luxe et de mode.

 

Quelles sont tes inspirations et d’ou viennent elles ?

Mes inspirations viennent de plusieurs sources tant de la peinture de certains grands maitres, en particulier les impressionnistes, que du street art contemporain (collage, graffitis etc.). J’adore Monet et Pissaro. Au début du 20ème siècle, ces peintres ont aussi retransmis des moments spontanés de la vie quotidienne. Ces œuvres que j’ai vu dans des musées m’ont beaucoup inspiré et j’ai voulu ensuite les reproduire à ma façon au moyen de la photographie. J’ai bien sur quelques grands maitres de la photo qui me touchent particulièrement Helmut Newtown, Ellen Von Unwerth, Sergio Larrain, Henri Cartier Bresson. Je m’inspire de belles choses, mais je laisse bien sur cours à mon imagination et au naturel.

 

Tel Aviv est ta deuxième maison après Genève , peux tu nous dire en quoi cette ville t’inspire ?

Tel Aviv est pour moi une ville dans laquelle je me ressource. C’est une ville vibrante, vivante. Je passe quelques jours la bas tous les trois mois. Cela me donne plein d’énergie et d’envies. Les gens sont tellement ouverts, je fais à chaque fois de belles rencontres. C’est une ville qui ne dort jamais, pleine d’art, de culture et d’amour. Je ne m’en lasse pas j’y retourne le plus souvent possible.

 

Tu as exposé le 8 juin dernier à l’espace Foound à Genève. Raconte nous. 

J’ai exposé à Genève en 2015 au Bal des Créateurs  le 1er volet de l’exposition Urban Decay avec Eliran Ashraf, un designer mode israélien. Le deuxième volet a eu lieu le 8 juin dernier a l’espace Foound. Des photos d ‘affiches que j’ai prises dans la rue au hasard de mes voyages, des affiches déchirées par le temps, une décomposition urbaine, des portraits de femmes que j’ai photographié dont Eliran s’en est inspiré pour créer des patchworks de textile et des habits qui répondent aux photos. CP

 

Quels sont tes prochains projets? 

Une exposition à New York au printemps prochain. 🙂

Actuellement, je travaille avec l’agence My Lola PR sur une série de photos de scènes artistiques intégrant le luxe dans des moments de la vie quotidienne particulièrement en suisse. Nous avons intitulé ce projet The Swiss Daily Luxury.

 

profile pic Jeremy by Victor Bezrukov

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