Esthemedis, un centre médical esthétique sur les hauteurs du lac Léman.

A 30 minutes de Genève on passe Nyon, dans le canton de Vaud, pour quitter l’autoroute et grimper les premières pentes du jura suisse.  On franchit la porte du centre Esthemedis situé dans l’enceinte de la très chic Clinique de Genolier. L’observation du paysage vaut déjà le détour : une vue imprenable sur le lac Léman avec en toile de fond le Mont Blanc : du bleu, du blanc, du vert plein les yeux qui donnent un sentiment de quiétude.

Fondé en 2008, le centre médical esthétique Esthemedis a su s’adapter au cours de ces dix dernières années à la pointe de la technologie et de la science médicale.

Une équipe de professionnels médicaux formés aux meilleures techniques ayant le souci de s’adapter pour servir au mieux chaque client est dirigée par Tatiana Peuvrel. Au premier étage, a peine franchi l’ascenseur on pénètre dans ce lieu d’emblée apaisant. Une ambiance épurée, saine et reposante y règne. «Le but est que nos clients se sentent à l’aise et prêts à découvrir le meilleur des soins” commente Tatiana. « Nous offrons des solutions lasers, des traitements pour le visage et pour le corps, des soins anti-age et des traitements minceurs» ajoute la directrice. L’objectif est que chaque client reparte totalement satisfait grâce à des solutions personnalisées, exclusives, non invasives pour le visage et le corps.

Le centre utilise les derniers développements de la biotechnologie et de la biochimie et propose des soins pour le visage : lifting sans chirurgie, microdermabrasion, mésothérapie ou encore oxygénation du visage ainsi que différents traitements pour le corps. Tatiana commence par un check up de votre peau et vous propose ensuite avec sa plus grande expertise un traitement adapté à vos envies et vos besoins. Des thérapies combinées sur-mesure avec pour résultat une peau régénérée, régulée et remodelée pour des résultats visibles et durables. Autant de solutions pour prendre soin de soi dans un environnement idéal.

High Above Inside Amangani In Jackson Hole.

It was a long trip to get to Amangani, but it was an unforgettable one. A trip where simplicity combines with luxury. We drove from Amangiri in the state of Utah to Wyoming to experience a peaceful and cosy stay at Amangani. 1200 kilometers in less than two days. Eleven hours of completely different landscapes. We drove through Utah until city of Provo near Salt Lake City and then plunged into Wyoming. Canyons, desert, high plains, mountains and snow. During the last five hours of the drive, we were lost in the wild. Empty and majestic landscape.

The state of Wyoming is the least populated of the United States. It is located in the High Plains, but most of the state is covered by The Rocky Mountains. Wyoming also includes two of the most famous national parks in the US, Yellowstone and Grand Teton.

Amangani is situated in Jackson Hole, a renowned ski destination. Part of the Aman collection of 33 hotels and resorts in 21 countries, Amangani embraces the spirit of the American West. The resort is perched on the edge of East Gros Ventre Butte, overlooking a magnificent valley in Wyoming.

Amangani, an impressive three-stories of Oklahoma sandstone columns and Pacific redwood beams, is an effortlessly dramatic hideaway for couples and families in the “Old West”. Each detail is carefully thought through; cowhide chairs, pine-stump tables and work by local artists are beautifully combined. The decoration mixes wood, leather and stone, with cozy fireplace’s to retire to for a game of chess. Inside the comfortable lobby a member of the Amangani team outlines the wildlife excursions led by naturalists in which guests may encounter birds of prey, wolves, bears, bison and elk.

The Amangani experience continues with the incredible spa. Outside, on a sandstone terrace guests encounter one of the best panoramic views from the hotel. The terrace incorporates a spectacular 35-meter heated pool, and next to it, an expansive jacuzzi. I have made my most memorable winter dips surrounded by nature and silence.

The redwood-paneled restaurant grill specializes in local, fresh, sustainable and seasonal produce; tasty American cuisine with a touch of Western fusion. Try the course of signature dishes and the Teton beer, brewed locally.

On our last day, we decide to do a half-day wildlife sightseeing. Picked up at sunrise from Amangani by our lovely guide, we entered Teton National Park and the National Elk Refuge. While the area is probably best known for the splendor and ruggedness of the Teton Range, the National Elk Refuge ranks among the top characterizing features of the valley. Elk are a major part of the history and culture of the region. There are an estimated 11,000 elk in the Jackson herd. Our morning was an amazing adventure in this huge expanse of mountains, meadows, wilderness, sage flats, streams and rivers. Historic locations like the Moulton Barns on Mormon Row and the Teton’s celestial peaks provide a unique setting for adventure and nature lovers.

Story published in FORBES on April 16,  2018

Picture credits : Jeremy Spierer

Rencontre avec Simon Luginbühl au Polo Club De Veytay à Mies. Découverte.

Ou es tu né et où as tu grandi? 
Je suis né à Genève, mais j’ai toujours vécu ici à Mies, au sein du Polo Club de Veytay.

Joueur professionnel de polo, manager du Polo Club de Veytay, et organisateur du Jaeger LeCoultre Polo Masters, raconte nous ton parcours.
Le tout s’est fait assez naturellement et progressivement, à la suite de mon père qui a développé le polo à Veytay il y a bientôt 30 ans. Petit j’ai d’abord joué au football, et je n’ai commencé à monter à cheval et à taper la balle que vers 12 ans. J’ai continué à pratiquer les 2 sports parallèlement pendant une dizaine d’année, mais le polo a rapidement pris le dessus ! En ce qui concerne le côté organisation des événements et gestion de l’entreprise, j’ai toujours eu beaucoup de plaisir à aider mon père après l’école, les weekends et durant les vacances. Jusqu’en 2007 nous engagions également chaque année un polo manager externe pour gérer l’école de polo et organiser les matches. Durant mes dernières années d’université (Masters en relations internationales à Genève), j’ai repris ce poste, et je ne l’ai plus quitté depuis ! J’ai également repris l’exploitation agricole familiale en 2010, ce qui faisait un peu beaucoup à gérer tout seul ; mon frère Martin s’est d’abord joint à moi de 2011 à 2014, puis lorsqu’il a décidé d’aller relever de nouveaux défis, c’est mon épouse Marine qui m’épaule au jour le jour.
Le fait de porter différentes casquettes est très grisant car chaque moment de la journée est différent, et même si certains moments de la saison sont certes très chargés et  peuvent s’avérer épuisants, j’ai beaucoup de plaisir à me lever chaque matin.

Comment es tu entré dans ce sport? 
Au début, je dois avouer que je n’étais pas très intéressé par le côté équitation ; mais dès qu’on m’a mis un maillet dans la main et que j’ai pu commencer à tapoter une balle, j’ai été très vite conquis. Aujourd’hui, c’est le côté tactique ainsi que la relation avec le cheval et la gestion de son quotidien (soins, nourriture, entraînements) qui me procure le plus de satisfaction. Le fait d’avoir un super groupe de jeunes joueurs avec qui s’entraîner a également beaucoup contribué à développer cette passion grandissante.

Quels adjectifs utiliserais tu pour caractériser ce sport? 
C’est difficile de n’en choisir que quelques-uns mais je dirais : rapide, technique, excitant, complet et chronophage !

Ta famille est soudée autour de ce sport et de ce magnifique club, par qui cette passion commune est elle arrivée et comment? 
En effet, cette passion est aujourd’hui commune à tous les membres de la famille peu importe leur âge. A la fin des années 1980, mon père a décidé de partir en Argentine pour s’occuper d’une exploitation agricole près de Cordoba, avant de reprendre le domaine familial ici à Mies. Il est revenu avec trois chevaux de polo et un argentin, c’était le début de l’aventure ! Aujourd’hui c’est grâce à lui (ou de sa faute) si on vit, parle, respire polo ici.

Le polo est un sport très physique, est ce que tu as une hygiène de vie particulière?
Je monte à cheval tous les jours, que ça soit en entraînement, match ou pour donner des cours. Le cardio est également assez important, mais je dois dire que comme j’ai des journées ou je bouge beaucoup, je n’ai pas toujours le courage et l’envie d’aller courir ! Les étirements sont également primordiaux afin d’éviter les blessures. Là où je dois faire plus attention depuis quelques années c’est plutôt sur la nutrition, car j’ai toujours été assez gourmand. Plus sérieusement, la plupart des gens pensent que dans le polo c’est surtout le cheval qui se fatigue, ce qui n’est pas faux. Par contre, pour avoir également pratiqué le football, je peux vous assurer que je suis beaucoup plus fatigué après un match de polo qu’un match de foot !

Peux tu nous décrire une journée type de joueur de polo professionnel?
Les miennes sont un peu différentes du fait de mes différentes casquettes, mais quand je pars en tournoi à l’extérieur, elles sont assez routinières en fait : on commence par aller le matin aux écuries pour voir les chevaux, discuter avec son groom et gérer avec lui les différents soins. On assiste ensuite son groom lors de l’entraînement, puis on se retrouve avec ses coéquipiers à midi pour partager un repas et discuter de la tactique du prochain match. Après une bénéfique courte sieste, on se déplace au terrain pour le match. Une fois celui-ci terminé, on retourne aux écuries pour superviser les soins d’après-match (douche, bottes de glace, bandages de repos).

Combien de matches as tu réalisé depuis tes débuts, quel est ton plus beau souvenir?
C’est une bonne question, je crois n’avoir jamais pris le temps de compter !
Mais je pense environ 70-80 matches par saison, soit environ 1500 matches depuis mes débuts. J’ai énormément de très bons souvenirs, mais je pense que notre victoire en 2009 lors du Jaeger-LeCoultre Polo Masters « en famille » avec mon frère, mon père et Alexis, un ami uruguayen est l’un des meilleurs moments, tout comme nos différentes participations mon frère et moi aux championnats d’Europe avec la Suisse.

Quels  joueurs admires tu? 
Je n’ai pas de joueur favori que j’admire particulièrement ; je prends beaucoup de plaisir à voir jouer les meilleurs joueurs du monde comme Adolfito Cambiaso, Facundo Pieres ou Hilario Ulloa. Plus jeune par contre, j’étais un grand fan de Bartolomé Castagnola, j’ai même porté le même casque et les mêmes bottes que lui pendant quelques années. J’aimais son côté un peu fou sur le terrain et son style décalé et rustique qui jurait avec les autres joueurs, avec ses pantalons troués et ses bottes à scratch.

Ton prochain match?
Ce weekend à Moscou, pour l’International Cup. C’est un magnifique club où j’ai toujours beaucoup de plaisir à aller jouer, et où la famille Rodzianko nous réserve toujours un excellent accueil.

Est ce que tu as d’autres passions?
Côté sport, je suis un passionné de hockey sur glace, et je suis un grand fan du Geneve-Servette Hockey Club. Même si c’est un sport que je n’ai jamais pratiqué, je lui trouve beaucoup de similitudes avec le polo, comme la vitesse, l’équilibre, la rudesse et le respect de l’adversaire. La saison étant également inversée par rapport à celle du polo, ça me laisse plus le temps de suivre les matchs que ceux d’un autre sport. Sinon, l’hiver étant un peu plus tranquille pour nous, mon épouse et moi en profitons pour voyager et découvrir ensemble de nouveaux endroits dans le monde.

Quels conseils donnerais tu a un joueur de polo débutant?
Le côté « équitation » est vraiment primordial. Si on est pas cavalier, il faut passer des heures dans la selle, même si ça n’est pas sur un cheval de polo, mais lors d’un cours de saut, ou d’une autre discipline. La discipline et la persévérance sont également importants ; on ne pourra jamais devenir un bon joueur de polo si l’on ne s’entraîne pas une fois par semaine au minimum.

Quels sont tes projets et défis pour les années à venir?
C’est une bonne question. Le monde du polo évolue, et aujourd’hui je pense que les belles années du polo, où les joueurs disposaient de budget sans fond, sont révolues. Il faut aujourd’hui proposer un service clé en main et à la carte, comme cela se fait dans d’autres sports. La plupart des clubs de polo possèdent aujourd’hui un grand nombre de chevaux disponible à la location à l’heure, ou même à la période de jeu pour les clients occasionnels qui ne possèdent pas leurs propres montures. Mais cela a un coût énorme pour les entreprises qui mettent ces services en place. En ce qui concerne le Polo Club de Veytay, je pense que l’avenir se tourne vers le polo événementiel ; c’est-à-dire l’organisation de tournois comme le Jaeger-LeCoultre Polo Masters, qui fonctionne très bien et qui peut être encore développé, ou par des événements d’entreprise où l’on propose des initiations, matches de démonstration ou encore des asados (grillades argentines typiques). Nous avons de plus en plus de demandes d’entreprises à la recherche d’un bel endroit pouvant accueillir de 10 à 2000 convives. Cet été par exemple, nous avons eu deux événements pour plus de 700 personnes, et nous avons déjà un grand nombre de réservations pour 2018.

 

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Crédit Photos: Jeremy Spierer

Rencontre avec Grégoire Mangeat, entre Art et Bâtonnat à Genève.

Bâtonnier de l’ordre des avocats de Genève depuis 2016, pouvez-vous nous expliquer en quoi consiste cette fonction ?

Le Bâtonnier est en quelque sorte un « chef de famille », élu par ses pairs. Il préside l’Ordre des avocats. Il conçoit et propose des solutions de paix lorsque les avocats s’adressent des reproches ou lorsque des clients sont mécontents. Il représente les avocats lors de cérémonies officielles, en Suisse comme à l’étranger. Il est l’interlocuteur des autorités, en particulier du Pouvoir judiciaire, pour toutes les questions qui se posent en lien avec l’exercice du métier, l’accès au droit et à la justice. Il lui appartient enfin de prendre la mesure des évolutions du métier, des attentes du public, afin de porter au sein même de la profession les réformes et les adaptations nécessaires.

Quelles sont les principales missions de la Maison des Avocats de Genève située en vieille ville ? 

La Maison des Avocats est le lieu central de la vie de l’Ordre. Elle est un repère, un lieu d’accueil, un lieu de conciliation. Elle est une sorte de maison familiale, à disposition de l’ensemble des avocats.

Vous êtes à la tête de votre étude d’avocat, pouvez-vous nous dire quels sont vos terrains de prédilection ? Combien de collaborateurs comptez-vous?

Je ne suis que l’un des cinq associés actuels de l’étude. Six collaborateurs, trois stagiaires, un paralegal et trois assistantes font partie intégrante du cabinet. L’étude est de taille moyenne, à l’échelle du barreau de Genève. Mon équipe ne traite par exemple que de litiges, mais dans des situations très variées de la vie courante. Une part importante de mon activité concerne la criminalité économique sous toutes ses formes (gestion déloyale ; faux dans les titres ; fraudes ; fonds bloqués ; demandes d’entraide entre États ; extradition ; etc.)

En quoi le métier d’avocat en Suisse diffère de celui d’avocat aux USA ?

Les différences ne sont pas aussi importantes que les films ou les séries pourraient le laisser penser. Dans mon domaine d’activité, de plus en plus souvent, des « deals de justice », c’est-à-dire des solutions négociées avec un procureur, remplacent le procès tel que vous l’imaginez, avec ses salles d’audience boisées et la mise en scène qui l’accompagne. Dans l’affaire de la FIFA, où des personnes ont été arrêtées dans un hôtel à Zurich puis réclamées par Washington, j’ai beaucoup travaillé avec un avocat new-yorkais, ancien procureur fédéral. Je n’ai jamais ressenti qu’il y aurait eu une différence significative dans l’exercice de notre métier. En revanche, des différences procédurales ont un impact énorme sur les priorités de l’avocat. Par exemple, dans le cas de la FIFA précité, l’avocat new-yorkais a passé plus de huit mois à préparer, puis à négocier les conditions d’obtention d’une liberté provisoire, dans l’hypothèse (combattue à l’époque) d’une future extradition de notre client, de la Suisse vers les États-Unis.

Racontez-nous votre parcours d’homme et d’avocat.

Votre question suggère que j’aurais déjà quelque chose à raconter sur ces deux sujets… Après dix-huit ans de métier, je commence seulement de pouvoir énoncer ce qui me paraît être décisif pour l’accomplissement de sa vie d’avocat – attention, ça ne fait pas forcément rêver : se faire des exigences de qualité très élevées ; savoir écouter l’autre ; savoir faire parler les gens ; susciter respect et confiance ; et cultiver une indépendance au-dessus de la moyenne. Disons que si tout cela fonctionne, l’avocat est plus serein, et l’homme – par effet d’entraînement – devient plus agréable. L’enjeu, cette sérénité, j’en suis encore assez éloigné. Il paraît que mon indice de Positivity, comme disent les anglo-saxons, soit ma capacité à tenir à distance les pensées inquiètes, est encore trop faible.

Nous notons que vous avez un penchant prononcé pour l’art contemporain sur votre site internet. Pouvez-vous nous expliquer comment vous avez intégré l’art et le design à votre métier d’avocat ?

Ma mère est céramiste et sculptrice ; mon père est architecte. J’ai passé l’entier de mes vacances scolaires, pendant vingt ans, au milieu de tas de cailloux – sur des sites archéologiques – ou dans des musées. Je ne suis pas en train de réécrire l’histoire et d’essayer de vous faire croire que c’était drôle. Mais disons que j’ai toujours côtoyé l’art, que ce soit comme interrogation ou bousculement du réel, ou dans sa dimension esthétique.

Quels sont les personnages qui vous inspirent ?

Ceux qui produisent du beau et de l’émotion avec peu. Avec très peu, même.

Que faites-vous de votre « peu » de temps libre ?

Ce sont des respirations. J’essaie de lire, de découvrir, ou de relire, de redécouvrir. Je pense qu’il faut saturer le temps et l’espace. Je rate un nouveau plat en cuisine. Je bats la mesure, de façon assez ridicule, au milieu du salon, pour essayer de ressembler au compositeur ou au chef d’orchestre du début du XXe siècle que je ne serai jamais. Un compositeur moderne, mais pas révolutionnaire. Et puis la réalité me rattrape à peu près 4 minutes plus tard…

Lors de la dernière soirée des avocats en avril 2017, vous avez promu le travail d’une artiste locale Juliette Roduit, quel était l’objectif de cette action ?

J’ai voulu qu’il y ait un studio photo dans la salle, que les invités puissent investir de façon très libre tout au long de la soirée. Comme je ne voulais pas d’un décor qui aurait déjà été utilisé vingt fois à Genève pour des mariages ou des soirées de fin d’année de banquiers privés, je me suis tourné vers Juliette Roduit pour un décor original, pour une véritable proposition d’artiste sur la base de l’idée que j’avais exprimée.

Quel est pour vous le futur des cabinets d’avocats ?

Je rêve d’une société où toute personne, quelle qu’elle soit, quel que soit en particulier son niveau de revenus, et quelle que soit sa question, ait accès à un avocat et à des mécanismes de résolution des conflits. Il n’y a donc pas un « futur » unique des cabinets d’avocats. Il y aura bientôt, je l’espère, plusieurs types de cabinets d’avocats, organisés de façon très différente, et très adaptés aux besoins d’un public cible. Aujourd’hui, le cabinet qui reçoit la succession d’un roi déchu ressemble à s’y méprendre au cabinet qui conseille une start-up créée par trois jeunes de 26 ans qui programment des algorithmes. Mêmes dorures. Mêmes papiers. Mêmes cravates. C’est un peu ridicule, et cela rend un peu compte du degré d’ankylose du monde des avocats.

Quel est l’un de vos objectifs pour les années à venir ?

Me montrer particulièrement inspirant pour les jeunes qui choisissent de travailler au sein de notre étude. Aider plus que tout mes clients. Faire reconnaître l’étude comme étant l’une des meilleures d’ici cinq à dix ans. Puis atteindre soudainement une forme de simplicité, d’épure même, qui arrose de bonheur tout mon entourage. Je me mets au travail immédiatement…

 

www.mangeat.ch 

Credit photos: Jeremy Spierer

Kristine Kelly. Creating Beauty with Plant Food from Miami to St Barths.

Where are you born and where did you grow up? tell us a little bit about you.

I was born in Maryland in the USA. I grew up in the beautiful suburbs of Northern Virginia, right outside of Washington DC. My family spent a lot of time outdoors, we lived walking distance to a creek and a beautiful lake. My neighbors had horses so I used to go horseback riding and my first job was helping a neighbor on her farm, selling produce and caring for her plants. I fell in love with nature from the beginning.

You live and work in St Barths. Could you explain your concept with Plant Based Daily?

Plant Based Daily was founded in St Barth with a desire to feed our local community and guests nutritious food, created with vibrant flavors using the most local and purest ingredients possible. Eating clean has transformed my life and my goal with this blog is to share everything I’ve learned about living a healthy lifestyle with you.

As a new mom, I feel that the best gift you can give your offspring is the gift of health. It’s exciting to teach my son something new about food and nutrition. We go to a market almost daily, so it’s fun teaching him about local produce and letting him touch it so he can experience it.

The cuisine I prepare is primarily plant based, customized to my guests dietary sensitivities and needs. I educate them daily on the nutritional benefits of what they are consuming. If a guest is interested, I also incorporate Ayurveda and/or Traditional Chinese Medicine herbs into dishes like “medicinal” raw chocolates, sauces and other nutrient dense meals.

It’s amazing when we take the time to really enjoy food in its purest form and nurture our bodies with quality plant based ingredients. Clean eating is everything; it’s a lifestyle that can really transform us. Breaking bread together is special, providing warmth to our souls, especially when it’s made with love.

You trained with Matthew Kenney the American celebrity chef specializing in plant-based  cuisine. Could you tell us your experience with him?

I graduated from Matthew Kenney Culinary with an emphasis in plant based cuisine and culinary nutrition and have raw certifications that include a focus in superfoods, detox and Ayurveda with Chef Kate Magic. Each year I go to a different country to study local cuisine and I’m currently studying infant nutrition, which is a new passion inspired by my baby. I will be in Barcelona this summer training with the new PlantLab Culinary for an exciting pop up! Matthew Kenney has been a mentor to me for awhile and he has also been supportive of my endeavors in St Barth.

Could you explain in few words what are the basics of this diet?

This diet is plant based, without any animal products (including dairy) and involves the use of whole, organic, unprocessed, plant-based foods to achieve healthy, aesthetically refined and flavorful cuisine.

Where did you do the training as he is offered the courses in 8 cities worldwide as well as online?

I did the training in Venice, California and Barcelona. I continue culinary training with him once a year to continue honing my skills and I always go overseas to get new inspiration for recipe testing.

What is your favorite meal and easy to prepare on busy day?

My go to meal is a nice macrobiotic bowl with a variety of leafy greens, to include fermented veggies (I make these regularly so I have them), curried sweet potatoes, quinoa, nori, seeds, spirulina, chlorella, nutritional yeast, etc.

How do you became addicted to this?

I become addicted to this cuisine when I moved to Santa Monica, CA about 10 years ago. I lived right by the 3rd Street Promenade Farmers Market that many of the local chefs go to. After seeing all of the beautiful produce and tasting a meal at Café Gratitude in Venice Beach I became addicted to this cuisine and wanted to learn how to cook professionally.

How is the market in St Barths. You are the one who have been introduced the raw and vegan movement on the island, could you explain us?

In St Barth, my husband and I got engaged here and after moving here we discovered that there weren’t too many places to eat raw or plant based cuisine so I decided to introduce it to St Barth. I am currently cooking privately for guests villas on the island and teaching cooking classes for tourists and locals monthly. Eventually I would like to offer classes twice a month, then weekly based on the interest. So far all of my classes have been full. I’m also doing cold pressed juice cleanses + raw meals for detox and cleansing on island.

You are a mom since 1 year now, how do you manage this diet with your baby boy?

My baby boy actually eats the same thing I eat. I started him on homemade purees when he was first born but he was always more interested in what I was eating so I did baby led weaning with him (feeding him the same foods I eat) and he loves everything! He prefers vegetables over fruit and loves Indian and Asian spices! It’s exciting to see his adventurous pallet develop. It’s important to expose him to as many flavors as possible at a young age so he will continue to grow as an adventurous and healthy eater.

What is your schedule like today as a mommy and raw chef?

It’s true that it takes a village to raise a baby, so my baby has been around many of my family members and close friends who have helped watch him while I prepare meals. So he has been around people of all ages and around the world. However, most of the time I just wear him in my baby carrier while I’m cooking so I can teach him about ingredients and show him how his meals are made. He seems to like watching and especially tasting right away! A lot of it is planning meals ahead of time by preparing “mise en place” so it’s easy to quickly assemble a meal for my baby and I.

Where do you get inspired to create your meals?

I get inspired to create my meals by the ingredients I’m able to find and by people I’m cooking for. When they tell me they like a certain ingredient, I like to create something special for them to enjoy. I also get inspiration from traveling to other countries and learning from other chefs around the world.

What is your favorite country?

That’s a tough question, as I love to travel. My favorite country so far has been Thailand, I went there when I was pregnant and was amazed. Their local food markets were out of this world! I discovered so much about food and loved learning about the Thai culture. I studied with a local chef in Thailand and I’m excited to explore more of Asia like Korean and Vietnam. Bali, India, Africa are also high on my list for travel. I want to explore it all!

Your next travels? I’m on my way to Barcelona and Italy for more culinary training and I will be teaching cooking classes in Miami before I head back to St Barth for monthly cooking classes.

Could you give us a recipe easy to do?

Sure!

Blueberry-Ginger Cheesecake

Crust:

1/2 c macadamia

1/2 c pecans

1/4 c date paste *

2 tablespoons melted coconut oil

1/4 teaspoon liquid vanilla

1/4 teaspoon Himalayan salt

Pinch cinnamon

Filling:

1 c soaked cashews (soaked overnight in refrigerator)

1/2 c agave

1/4 c water (start with 1 teaspoon at a time)

1/2 c blueberries

1/2 c coconut oil

6 tablespoons of juiced ginger (adjust to taste)

1 teaspoon blueberry powder (optional)

Pinch of Himalayan salt

 

*Date paste:

1/2 c dates

1/2-3/4 c water

Blend until well combined

 

Directions:

  1. Crust: In a food processor, combine all the ingredients for the crust until it becomes a paste. Using a medium size cupcake mold, start by placing 1-2 tbs of the mix and with your fingers spread evening and freeze.
  2. Filling: Using a high-speed blender, mix all the ingredients except the coconut oil. Add the water 1 tbs at a time until completely smooth. Gradually pour in the coconut oil with the blender running on a low speed until combined.
  3. Remove the crust from the freezer and pour the filling. Put back in the freezer for 1-2 hours. Before serving, remove from the freezer and let it come up to temperature.
  4. Decorate with some fresh blueberries, coconut flakes and edible flowers.

 

Story continues this Fall in Miami!

En voyage avec la créatrice et exploratrice Nalotuesha.

Découverte.

Nalotuesha signifie en maa “tout ce qui arrive après la pluie, quand le soleil brille à nouveau et que l’herbe reverdit, les fleurs poussent”. Femme créatrice et aventurière, elle œuvre sous la marque Ring My Deel.

La créatrice est née la même année que le slogan “sous les pavés la plage”, elle voyage tout le long de son enfance. A l’âge de 7 ans, elle suit son père un chasseur en Afrique. Ce pays imprègne ses souvenirs d’enfance. Plus tard, à 18 ans elle traverse l’Inde en bus public. Ensuite, à Bornéo l’aéroport vient à peine d’ouvrir, elle se retrouve au milieu d’indigènes étonnés de voir une femme blanche.

Nalotuesha nous transporte aux quatre coins du monde avec des récits captivants de ces voyages.

Après 17 ans de mariage où elle a pris soin de son foyer, ses enfants entrent en pension, et Nalotuesha repart alors vers les contrées lointaines. L’aventurière séjourne plusieurs années dans une tente dans un camp africain. Elle nous raconte “j’ai eu ensuite ma propre tente, un vieux defender puis les massai m’ont demandé de prendre soin de l’école que j’ai construite avec eux”. Un souvenir inoubliable. “Je rentrais souvent en Europe pour mes enfants, où j’ai pris des cours avec la Croix Rouge pour approfondir mes connaissances en construction de puits, qualité de l’eau, hygiène, premiers soins, et gestion de situation d’urgence”.

En 2015, Nalotuesha part explorer pendant plusieurs mois les steppes de Mongolie à cheval. C’est à partir de la que va naître l’idée de créer les Deels. Ces manteaux fabriqués sur mesure sont encore portés par les mongols pour monter a cheval ou en tenue de ville. La créatrice s’inspire de cette culture qu’elle découvre. “A mon retour, je les portais sans cesse à cheval, pour des dîners, ils ont eu beaucoup de succès”. Ensuite, Nalotuesha réalise son premier pop-up à Gstaad en Suisse dans un hôtel mythique. Les deels font sensation.

Les deels collection été sont en soie doublés soie et ceux d’hiver sont en soie doublés cashmere. La créatrice s’occupe de prendre les mesures, elle choisit l’assemblage des tissus et des couleurs. Elle reprend des motifs anciens que l’on trouve au musée d’Oulan-Bator. Il faut compter ensuite deux à trois semaines pour la livraison.

 

Pour plus d’informations : Ring My Deel

Credit photos: Pascaline Photography, Christine Tardy.

Note from the Editor.

Bienvenue sur notre blog,

Cécilia la fondatrice de l’agence partage sur notre blog des lieux de vie, des expériences traversées, des rencontres avec les personnes qui jalonnent son parcours privé et professionnel de la Provence à la Suisse en passant par Tahiti, St Barth et New York.

Nous remercions notre agence web Suisse Heed pour ce projet. Le site est admirablement réalisé sous forme de magazine très épuré.

Chaque semaine retrouvez des interviews et des rencontres de personnes influentes dans leur domaine, d’amis, de clients et nos My Lola Travel Escape.

 

Welcome to the blog of My Lola PR,

Cecilia, the founder of the agency shares on our blog locations where she spends her time, experiences, meetings with people who marked her private and professional life from Provence to Switzerland via Tahiti, St Barth and New York.

We thank our swiss web agency Heed for this project. The site is beautifully realized to achieve a refined magazine look.

Every week, you will find interview and meeting of influential people, friends, clients and our My Lola Travel Escape.

 

Pic credits: Jeremy Spierer, Michael Gramm and Cecilia

Notre St Barths intime.

St Barth, pour un petit groupe de privilégiés, c’est comme un bijou précieux bien gardé dans un écrin de soie. Pour les initiés, c’est une simple Antilles, port d’attache ou escale des voiliers, portés par le souffle des alizés, depuis les débuts de la navigation transocéanique.

Christophe Colomb accoste à bord de sa caravelle sur ce petit caillou de 21 km2 le 11 novembre 1493. Il baptise l’ile du nom de son frère Bartholomeo. L’île attire tour a tour Espagnols, Français, Hollandais, Suédois et devient française en 1878.
L’installation du milliardaire américain Rockefeller et du lumineux danseur russe Rudolf Noureev apporte à ce petit territoire sa célébrité.
Aujourd’hui, 9000 habitants jouissent d’un environnement calme et sécurisé. Tout le monde connaît le Saint Barth « strass et paillettes » avec ses célébrités, ses milliardaires et son petit port Gustavia où les yachts aussi gros les uns que les autres s’accumulent pendant les festivités de fin d’année. En revanche,  le Saint Barth côté nature reste à découvrir et à explorer. Visite guidée ! 

Découvrez Lorient, la plage des surfeurs et des familles. Sereine et authentique. Avec sa case locale colorée rouge et jaune, siège du club des surfeurs de l’ile qui s’ouvre sur la plage. On accède à la plage par un petit chemin longeant le charmant cimetière de Lorient. Coucher de soleil magnifique en fin de journée. 

Vous serez aussi séduit par la plage de la Petite Anse à la pointe nord occidentale de l’île. Un lieu intime très peu fréquentée. Un régal. 

De là, empruntez le sentier qui vous amène à la baie de Colombier et grimpez jusqu’au point de vue, enfin redescendez par le chemin de la source, une balade au cœur du St Barth local. Vous croiserez des élevages de poules et des vieux St Barth qui n’ont jamais quitté leur île et même leurs quartiers ! Incroyable nostalgie. 

L’île offre la possibilité de randonnées sportives sur les sommets avec accompagnateur aguerri. Mon coup de cœur, la baignade dans les eaux cristallines des piscines naturelles de Grand Fond et Toiny de bon matin. Amateurs de faunes tropicales, attention vous serez surpris par les tortues, iguanes, cabris sauvages et colibris.

St Barth n’échappe bien sur pas à la tendance de la nourriture bio et jus à tout va avec l’ouverture de plusieurs boutiques.  Vous avez aussi toujours l’option du chef bio à votre villa ! Testez la cure de jus bio et autres plats végétariens de Kristine Kelly préparées avec les meilleurs produits sains de l’ile. Californienne installée a St Barths avec sa famille depuis cinq ans, Kristine a introduit cette tendance qui manquait à l’ile. Sa société Plant Based Daily élabore des plats sains à emporter disponible sur l’ile.  Son mari Chris détient le restaurant le Quarter dans Gustavia, allez savourez wraps et glaces sans lait. Plats certifiés par le chef végétarien américain star Matthew Kenney. 

Tips beauté. Courez au Spa de l’Oasis, Sandra la propriétaire depuis 2008 vous accueille dans un lieu intimiste et impeccable. Elle chouchoute ses clientes. Optez pour une manucure et pédicure parfaite avec un choix infini de couleurs de vernis. Terminez par un gommage complet du corps et un soin LPG.  Détente garantie. Pour un massage effet détente et relaxation optez pour le « deep tissue » de Sarah. Américaine amoureuse de St Barths, Sarah a créé Juvenate St Barth et vous délivre des massages exceptionnels. A recommander ! 

Pour une détente complète, séjournez dans l’une de ces deux villas. La villa Amancaya sur les hauteurs d’Anse des Cayes offre luxe calme et volupté. Nichée dans un jardin de palmiers et flamboyants, la villa Amancaya est un gem caché pour tout visiteur. Huit chambres dans une ambiance tropicale et zen. Atmosphère balinaise au rendez-vous. 

Autre coup de cœur, la villa Palm Springs dans les collines calmes de Gouverneur. Villa contemporaine dont l’architecture s’est inspirée des cubes de Dame Zaha Hadid‎, ambiance californienne ou la case antillaise est revisitée. Une villa de quatre chambres ouverte sur l’extérieur ou chacun trouve son intimité. Le must : ultime spot pour des couchers de soleil a n’en plus finir. 


Pour votre choix de villégiature, St Barth offre une grande variété de villas et d’hôtels à l’architecture très différente.  Sûrement le résultat d’une concurrence acharnée des cabinets d’architectes toujours plus nombreux sur ce petit caillou de 21km2. Bien que l’ile semble avoir préservé une unicité pendant longtemps, depuis une quinzaine d’années la tendance est aux villas modernes dont le style n’est pas toujours cohérent avec l’environnement local. 

Maintenant, préparez vos valises et partez découvrir ce joyau des caraïbes. Vous n’en sortirez pas indemne ! CP 

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Credit Pics: Jake Rosenberg, Tommy Ton, Yvan Rodic.