Rencontre avec Douglas Kennedy à Genève.

J’ai rencontré Douglas Kennedy autour d’un déjeuner à la Réserve Genève lors du salon du livre en mai dernier. L’auteur américain préféré des Français délivre des analyses minutieuses de notre société. Avec La Symphonie du Hasard, Douglas Kennedy déroule une magnifique fresque sur 600 pages qui se déroule dans l’Amérique des années 70. On est tenu en haleine jusqu’à la dernière page. Entretien en français.

Quelles questions ne vous a t-on pas encore posées au sujet de la trilogie?
Personne ne m’a encore demandé si l’histoire de cette trilogie fait écho à la situation de l’Amérique aujourd’hui. Il y a longtemps que j’avais cette idée de trilogie et j’ai terminé juste après l’élection de Trump. Dans cette Amérique que je décris, la famille est au centre de l’oeuvre. Le 3ème tome c’est le grand changement. Quand j’ai commencé ma carrière j’ai eu un professeur qui m’a beaucoup influencé et qui s’est suicidé. C’est un des plus grands chocs de ma vie. J’ai compris après ca que toute le monde à des parts d’ombres et que la vie parfaite est franchement un mensonge.

La famille est un des thèmes majeurs de la trilogie, que représente t-elle pour vous ?
Oh mon dieu! Aux Etats Unis quand quelqu’un vous parle des valeurs familiales, on idéalise la famille tout le temps mais la vérité c’est que la famille est le plus grand défi pour tout le monde. Montrez moi des familles sans guerres et surtout sans secrets. J’ai travaille deux ans à Londres dans un théatre, et on me disait toi tu es un enfant de riche car tu as étudié dans les plus prestigieuses universités à New York. C’est faux. J’ai grandi dans un petit appartement sur la 19ème rue et 2ème avenue un quartier assez populaire. Ensuite, nous avons déménagé dans l’Upper West Side car nous avons hérité de l’appartement de mon grand père. C’était un appartement plus spacieux mais ce n’était pas luxueux. Je côtoyais au lycée des familles riches et ploutocrates mais je n’ai jamais pensé à l’argent. J’ai toujours pensé je vis a New York, qui est devenu mon centre d’attractions culturelles mais pour moi la famille était tout le temps  un sujet trouble.  Mon père était en conflit avec ses deux soeurs, ma mère avait une mère omniprésente dans sa vie comme Alice. Je suis divorcé deux fois, mon premier mariage a duré 25 ans c’est plutôt pas mal, ensemble nous avons eu deux enfants magnifiques avec qui je suis très proche. J’adore le fait d’être père. Mon deuxième mariage a duré 5 ans, c’était un coup de foudre, maintenant je suis vacciné contre le mariage mais pas contre l’amour.

Jean Ferrat célèbre chanteur français à texte qui a interprété avec talent les poèmes d’Aragon a écrit cette chanson “nul ne guérit de son enfance, et vous Douglas pensez vous être guéri de votre enfance?
Honnêtement j’ai eu une enfance difficile, mes parents étaient très troublés, mon père était toujours absent – j’ai compris plus tard pourquoi – ma mère était malheureuse. Ils se disputaient tout le temps mais en meme temps c’était deux gosses. Je comprends maintenant et je ne suis pas amer.  Alice dit au début du tome 1 :  “je comprends maintenant que le mariage est un choix”. J’ai grandi au milieu de ça et grace à ça  je suis devenu très indépendant tout jeune. J’ai commencé à voyager, au début c’était grace aux livres ensuite j’ai quitté New York. 

Comment pouvez vous mettre dans la peau d’une femme, comment faites vous? 
J’ai une poche d’œstrogène que je cache ! Mon ex femme m’a dit un jour tu continues de cette manière à essayer de comprendre ta mère. J’ai grandi au milieu d’un mariage très violent et je suis devenu très féministe. Toutes les femmes de ma vie étaient des femmes professionnelles. Alice est adolescente.

Les hotels semblent être vos refuges, quelles sont vos hotels de prédilection? 
Au Lac Louise, les propriétaires sont deux frères Suisse. Je passe là bas deux semaines tous les hivers car je suis aussi un grand amateur de ski de fond. C’est un des endroits les plus sublimes au monde. C’est chic mais pas trop et très raffiné et pas bling bling.
Aussi, un hotel très funky et cool en Jamaïque ou je passe quelques jours de janvier chaque année avec cinq livres et sans emails. C’est essentiel pour moi.

S’il fallait partir avec 2 livres en poche, lesquels prendriez vous?
La fin d’une liaison de Graham Greene et aussi Moby Dick, je ne l’ai jamais terminé et je voudrai le terminer avant la fin de ma vie.

Comment faites vous pour décrire aussi précisément les lieux de vos romans?
J’observe tout le temps. Au début de ma carrière, j’ai écrit des récits de voyage qui m’ont appris à décrire un paysage, une ville. J’observe les gens. Dans mon roman La femme du Vème paru en 2006, l’histoire se passe dans le 10ème arrondissement de Paris, tout le monde m’a demandé comment avez vous découvert ce quartier. J’ai voulu montrer un Paris loin des cartes postales et des film de Woody Allen, j’ai découvert cet endroit en marchant. Quand on fait trop de recherches aussi on perd quelque chose. Tout m’intéresse.

Ou vous sentez vous chez vous ?
Je suis chez moi quand je suis avec mes enfants. New York est ma ville natale et Paris ma ville de coeur.

Pouvez vous me dévoiler un secret du tome 3 ?
Je parle un peu de mes parents mais jamais de mes ex femmes et mes ex petites amies. Je ne suis pas un livre ouvert et personne ne connait ma vie intime. Je garde mon jardin secret que je veux préserver.

Quand on lit vos romans, le lecteur s’identifie comment faites vous pour être si près de la réalité?
Une fois mon ex femme ma dit : Douglas tu vois le monde avec trop de clarté. Je pense que l’expérience et la technique sont très importants pour être prêt de la réalité. C’est mon 15ème livre avec ce 3ème tome. Il faut respecter toujours les lecteurs et pour moi la lecture c’est la séduction. La question primordiale que je pose à mes lecteurs : est ce que vous pouvez voyager avec moi durant 600 pages. C’est essentiel. Je pose aussi des questions essentielles comme la famille, le couple, les relations avec les enfants, le bonheur.

Pouvez vous me donner trois adjectifs qui qualifient cette trilogie? américaine, universelle et romanesque.

Cécilia Pelloux

 

Rencontre avec Simon Luginbühl au Polo Club De Veytay à Mies. Découverte.

Ou es tu né et où as tu grandi? 
Je suis né à Genève, mais j’ai toujours vécu ici à Mies, au sein du Polo Club de Veytay.

Joueur professionnel de polo, manager du Polo Club de Veytay, et organisateur du Jaeger LeCoultre Polo Masters, raconte nous ton parcours.
Le tout s’est fait assez naturellement et progressivement, à la suite de mon père qui a développé le polo à Veytay il y a bientôt 30 ans. Petit j’ai d’abord joué au football, et je n’ai commencé à monter à cheval et à taper la balle que vers 12 ans. J’ai continué à pratiquer les 2 sports parallèlement pendant une dizaine d’année, mais le polo a rapidement pris le dessus ! En ce qui concerne le côté organisation des événements et gestion de l’entreprise, j’ai toujours eu beaucoup de plaisir à aider mon père après l’école, les weekends et durant les vacances. Jusqu’en 2007 nous engagions également chaque année un polo manager externe pour gérer l’école de polo et organiser les matches. Durant mes dernières années d’université (Masters en relations internationales à Genève), j’ai repris ce poste, et je ne l’ai plus quitté depuis ! J’ai également repris l’exploitation agricole familiale en 2010, ce qui faisait un peu beaucoup à gérer tout seul ; mon frère Martin s’est d’abord joint à moi de 2011 à 2014, puis lorsqu’il a décidé d’aller relever de nouveaux défis, c’est mon épouse Marine qui m’épaule au jour le jour.
Le fait de porter différentes casquettes est très grisant car chaque moment de la journée est différent, et même si certains moments de la saison sont certes très chargés et  peuvent s’avérer épuisants, j’ai beaucoup de plaisir à me lever chaque matin.

Comment es tu entré dans ce sport? 
Au début, je dois avouer que je n’étais pas très intéressé par le côté équitation ; mais dès qu’on m’a mis un maillet dans la main et que j’ai pu commencer à tapoter une balle, j’ai été très vite conquis. Aujourd’hui, c’est le côté tactique ainsi que la relation avec le cheval et la gestion de son quotidien (soins, nourriture, entraînements) qui me procure le plus de satisfaction. Le fait d’avoir un super groupe de jeunes joueurs avec qui s’entraîner a également beaucoup contribué à développer cette passion grandissante.

Quels adjectifs utiliserais tu pour caractériser ce sport? 
C’est difficile de n’en choisir que quelques-uns mais je dirais : rapide, technique, excitant, complet et chronophage !

Ta famille est soudée autour de ce sport et de ce magnifique club, par qui cette passion commune est elle arrivée et comment? 
En effet, cette passion est aujourd’hui commune à tous les membres de la famille peu importe leur âge. A la fin des années 1980, mon père a décidé de partir en Argentine pour s’occuper d’une exploitation agricole près de Cordoba, avant de reprendre le domaine familial ici à Mies. Il est revenu avec trois chevaux de polo et un argentin, c’était le début de l’aventure ! Aujourd’hui c’est grâce à lui (ou de sa faute) si on vit, parle, respire polo ici.

Le polo est un sport très physique, est ce que tu as une hygiène de vie particulière?
Je monte à cheval tous les jours, que ça soit en entraînement, match ou pour donner des cours. Le cardio est également assez important, mais je dois dire que comme j’ai des journées ou je bouge beaucoup, je n’ai pas toujours le courage et l’envie d’aller courir ! Les étirements sont également primordiaux afin d’éviter les blessures. Là où je dois faire plus attention depuis quelques années c’est plutôt sur la nutrition, car j’ai toujours été assez gourmand. Plus sérieusement, la plupart des gens pensent que dans le polo c’est surtout le cheval qui se fatigue, ce qui n’est pas faux. Par contre, pour avoir également pratiqué le football, je peux vous assurer que je suis beaucoup plus fatigué après un match de polo qu’un match de foot !

Peux tu nous décrire une journée type de joueur de polo professionnel?
Les miennes sont un peu différentes du fait de mes différentes casquettes, mais quand je pars en tournoi à l’extérieur, elles sont assez routinières en fait : on commence par aller le matin aux écuries pour voir les chevaux, discuter avec son groom et gérer avec lui les différents soins. On assiste ensuite son groom lors de l’entraînement, puis on se retrouve avec ses coéquipiers à midi pour partager un repas et discuter de la tactique du prochain match. Après une bénéfique courte sieste, on se déplace au terrain pour le match. Une fois celui-ci terminé, on retourne aux écuries pour superviser les soins d’après-match (douche, bottes de glace, bandages de repos).

Combien de matches as tu réalisé depuis tes débuts, quel est ton plus beau souvenir?
C’est une bonne question, je crois n’avoir jamais pris le temps de compter !
Mais je pense environ 70-80 matches par saison, soit environ 1500 matches depuis mes débuts. J’ai énormément de très bons souvenirs, mais je pense que notre victoire en 2009 lors du Jaeger-LeCoultre Polo Masters « en famille » avec mon frère, mon père et Alexis, un ami uruguayen est l’un des meilleurs moments, tout comme nos différentes participations mon frère et moi aux championnats d’Europe avec la Suisse.

Quels  joueurs admires tu? 
Je n’ai pas de joueur favori que j’admire particulièrement ; je prends beaucoup de plaisir à voir jouer les meilleurs joueurs du monde comme Adolfito Cambiaso, Facundo Pieres ou Hilario Ulloa. Plus jeune par contre, j’étais un grand fan de Bartolomé Castagnola, j’ai même porté le même casque et les mêmes bottes que lui pendant quelques années. J’aimais son côté un peu fou sur le terrain et son style décalé et rustique qui jurait avec les autres joueurs, avec ses pantalons troués et ses bottes à scratch.

Ton prochain match?
Ce weekend à Moscou, pour l’International Cup. C’est un magnifique club où j’ai toujours beaucoup de plaisir à aller jouer, et où la famille Rodzianko nous réserve toujours un excellent accueil.

Est ce que tu as d’autres passions?
Côté sport, je suis un passionné de hockey sur glace, et je suis un grand fan du Geneve-Servette Hockey Club. Même si c’est un sport que je n’ai jamais pratiqué, je lui trouve beaucoup de similitudes avec le polo, comme la vitesse, l’équilibre, la rudesse et le respect de l’adversaire. La saison étant également inversée par rapport à celle du polo, ça me laisse plus le temps de suivre les matchs que ceux d’un autre sport. Sinon, l’hiver étant un peu plus tranquille pour nous, mon épouse et moi en profitons pour voyager et découvrir ensemble de nouveaux endroits dans le monde.

Quels conseils donnerais tu a un joueur de polo débutant?
Le côté « équitation » est vraiment primordial. Si on est pas cavalier, il faut passer des heures dans la selle, même si ça n’est pas sur un cheval de polo, mais lors d’un cours de saut, ou d’une autre discipline. La discipline et la persévérance sont également importants ; on ne pourra jamais devenir un bon joueur de polo si l’on ne s’entraîne pas une fois par semaine au minimum.

Quels sont tes projets et défis pour les années à venir?
C’est une bonne question. Le monde du polo évolue, et aujourd’hui je pense que les belles années du polo, où les joueurs disposaient de budget sans fond, sont révolues. Il faut aujourd’hui proposer un service clé en main et à la carte, comme cela se fait dans d’autres sports. La plupart des clubs de polo possèdent aujourd’hui un grand nombre de chevaux disponible à la location à l’heure, ou même à la période de jeu pour les clients occasionnels qui ne possèdent pas leurs propres montures. Mais cela a un coût énorme pour les entreprises qui mettent ces services en place. En ce qui concerne le Polo Club de Veytay, je pense que l’avenir se tourne vers le polo événementiel ; c’est-à-dire l’organisation de tournois comme le Jaeger-LeCoultre Polo Masters, qui fonctionne très bien et qui peut être encore développé, ou par des événements d’entreprise où l’on propose des initiations, matches de démonstration ou encore des asados (grillades argentines typiques). Nous avons de plus en plus de demandes d’entreprises à la recherche d’un bel endroit pouvant accueillir de 10 à 2000 convives. Cet été par exemple, nous avons eu deux événements pour plus de 700 personnes, et nous avons déjà un grand nombre de réservations pour 2018.

 

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Crédit Photos: Jeremy Spierer

Kristine Kelly. Creating Beauty with Plant Food from Miami to St Barths.

Where are you born and where did you grow up? tell us a little bit about you.

I was born in Maryland in the USA. I grew up in the beautiful suburbs of Northern Virginia, right outside of Washington DC. My family spent a lot of time outdoors, we lived walking distance to a creek and a beautiful lake. My neighbors had horses so I used to go horseback riding and my first job was helping a neighbor on her farm, selling produce and caring for her plants. I fell in love with nature from the beginning.

You live and work in St Barths. Could you explain your concept with Plant Based Daily?

Plant Based Daily was founded in St Barth with a desire to feed our local community and guests nutritious food, created with vibrant flavors using the most local and purest ingredients possible. Eating clean has transformed my life and my goal with this blog is to share everything I’ve learned about living a healthy lifestyle with you.

As a new mom, I feel that the best gift you can give your offspring is the gift of health. It’s exciting to teach my son something new about food and nutrition. We go to a market almost daily, so it’s fun teaching him about local produce and letting him touch it so he can experience it.

The cuisine I prepare is primarily plant based, customized to my guests dietary sensitivities and needs. I educate them daily on the nutritional benefits of what they are consuming. If a guest is interested, I also incorporate Ayurveda and/or Traditional Chinese Medicine herbs into dishes like “medicinal” raw chocolates, sauces and other nutrient dense meals.

It’s amazing when we take the time to really enjoy food in its purest form and nurture our bodies with quality plant based ingredients. Clean eating is everything; it’s a lifestyle that can really transform us. Breaking bread together is special, providing warmth to our souls, especially when it’s made with love.

You trained with Matthew Kenney the American celebrity chef specializing in plant-based  cuisine. Could you tell us your experience with him?

I graduated from Matthew Kenney Culinary with an emphasis in plant based cuisine and culinary nutrition and have raw certifications that include a focus in superfoods, detox and Ayurveda with Chef Kate Magic. Each year I go to a different country to study local cuisine and I’m currently studying infant nutrition, which is a new passion inspired by my baby. I will be in Barcelona this summer training with the new PlantLab Culinary for an exciting pop up! Matthew Kenney has been a mentor to me for awhile and he has also been supportive of my endeavors in St Barth.

Could you explain in few words what are the basics of this diet?

This diet is plant based, without any animal products (including dairy) and involves the use of whole, organic, unprocessed, plant-based foods to achieve healthy, aesthetically refined and flavorful cuisine.

Where did you do the training as he is offered the courses in 8 cities worldwide as well as online?

I did the training in Venice, California and Barcelona. I continue culinary training with him once a year to continue honing my skills and I always go overseas to get new inspiration for recipe testing.

What is your favorite meal and easy to prepare on busy day?

My go to meal is a nice macrobiotic bowl with a variety of leafy greens, to include fermented veggies (I make these regularly so I have them), curried sweet potatoes, quinoa, nori, seeds, spirulina, chlorella, nutritional yeast, etc.

How do you became addicted to this?

I become addicted to this cuisine when I moved to Santa Monica, CA about 10 years ago. I lived right by the 3rd Street Promenade Farmers Market that many of the local chefs go to. After seeing all of the beautiful produce and tasting a meal at Café Gratitude in Venice Beach I became addicted to this cuisine and wanted to learn how to cook professionally.

How is the market in St Barths. You are the one who have been introduced the raw and vegan movement on the island, could you explain us?

In St Barth, my husband and I got engaged here and after moving here we discovered that there weren’t too many places to eat raw or plant based cuisine so I decided to introduce it to St Barth. I am currently cooking privately for guests villas on the island and teaching cooking classes for tourists and locals monthly. Eventually I would like to offer classes twice a month, then weekly based on the interest. So far all of my classes have been full. I’m also doing cold pressed juice cleanses + raw meals for detox and cleansing on island.

You are a mom since 1 year now, how do you manage this diet with your baby boy?

My baby boy actually eats the same thing I eat. I started him on homemade purees when he was first born but he was always more interested in what I was eating so I did baby led weaning with him (feeding him the same foods I eat) and he loves everything! He prefers vegetables over fruit and loves Indian and Asian spices! It’s exciting to see his adventurous pallet develop. It’s important to expose him to as many flavors as possible at a young age so he will continue to grow as an adventurous and healthy eater.

What is your schedule like today as a mommy and raw chef?

It’s true that it takes a village to raise a baby, so my baby has been around many of my family members and close friends who have helped watch him while I prepare meals. So he has been around people of all ages and around the world. However, most of the time I just wear him in my baby carrier while I’m cooking so I can teach him about ingredients and show him how his meals are made. He seems to like watching and especially tasting right away! A lot of it is planning meals ahead of time by preparing “mise en place” so it’s easy to quickly assemble a meal for my baby and I.

Where do you get inspired to create your meals?

I get inspired to create my meals by the ingredients I’m able to find and by people I’m cooking for. When they tell me they like a certain ingredient, I like to create something special for them to enjoy. I also get inspiration from traveling to other countries and learning from other chefs around the world.

What is your favorite country?

That’s a tough question, as I love to travel. My favorite country so far has been Thailand, I went there when I was pregnant and was amazed. Their local food markets were out of this world! I discovered so much about food and loved learning about the Thai culture. I studied with a local chef in Thailand and I’m excited to explore more of Asia like Korean and Vietnam. Bali, India, Africa are also high on my list for travel. I want to explore it all!

Your next travels? I’m on my way to Barcelona and Italy for more culinary training and I will be teaching cooking classes in Miami before I head back to St Barth for monthly cooking classes.

Could you give us a recipe easy to do?

Sure!

Blueberry-Ginger Cheesecake

Crust:

1/2 c macadamia

1/2 c pecans

1/4 c date paste *

2 tablespoons melted coconut oil

1/4 teaspoon liquid vanilla

1/4 teaspoon Himalayan salt

Pinch cinnamon

Filling:

1 c soaked cashews (soaked overnight in refrigerator)

1/2 c agave

1/4 c water (start with 1 teaspoon at a time)

1/2 c blueberries

1/2 c coconut oil

6 tablespoons of juiced ginger (adjust to taste)

1 teaspoon blueberry powder (optional)

Pinch of Himalayan salt

 

*Date paste:

1/2 c dates

1/2-3/4 c water

Blend until well combined

 

Directions:

  1. Crust: In a food processor, combine all the ingredients for the crust until it becomes a paste. Using a medium size cupcake mold, start by placing 1-2 tbs of the mix and with your fingers spread evening and freeze.
  2. Filling: Using a high-speed blender, mix all the ingredients except the coconut oil. Add the water 1 tbs at a time until completely smooth. Gradually pour in the coconut oil with the blender running on a low speed until combined.
  3. Remove the crust from the freezer and pour the filling. Put back in the freezer for 1-2 hours. Before serving, remove from the freezer and let it come up to temperature.
  4. Decorate with some fresh blueberries, coconut flakes and edible flowers.

 

Story continues this Fall in Miami!

En voyage avec la créatrice et exploratrice Nalotuesha.

Découverte.

Nalotuesha signifie en maa “tout ce qui arrive après la pluie, quand le soleil brille à nouveau et que l’herbe reverdit, les fleurs poussent”. Femme créatrice et aventurière, elle œuvre sous la marque Ring My Deel.

La créatrice est née la même année que le slogan “sous les pavés la plage”, elle voyage tout le long de son enfance. A l’âge de 7 ans, elle suit son père un chasseur en Afrique. Ce pays imprègne ses souvenirs d’enfance. Plus tard, à 18 ans elle traverse l’Inde en bus public. Ensuite, à Bornéo l’aéroport vient à peine d’ouvrir, elle se retrouve au milieu d’indigènes étonnés de voir une femme blanche.

Nalotuesha nous transporte aux quatre coins du monde avec des récits captivants de ces voyages.

Après 17 ans de mariage où elle a pris soin de son foyer, ses enfants entrent en pension, et Nalotuesha repart alors vers les contrées lointaines. L’aventurière séjourne plusieurs années dans une tente dans un camp africain. Elle nous raconte “j’ai eu ensuite ma propre tente, un vieux defender puis les massai m’ont demandé de prendre soin de l’école que j’ai construite avec eux”. Un souvenir inoubliable. “Je rentrais souvent en Europe pour mes enfants, où j’ai pris des cours avec la Croix Rouge pour approfondir mes connaissances en construction de puits, qualité de l’eau, hygiène, premiers soins, et gestion de situation d’urgence”.

En 2015, Nalotuesha part explorer pendant plusieurs mois les steppes de Mongolie à cheval. C’est à partir de la que va naître l’idée de créer les Deels. Ces manteaux fabriqués sur mesure sont encore portés par les mongols pour monter a cheval ou en tenue de ville. La créatrice s’inspire de cette culture qu’elle découvre. “A mon retour, je les portais sans cesse à cheval, pour des dîners, ils ont eu beaucoup de succès”. Ensuite, Nalotuesha réalise son premier pop-up à Gstaad en Suisse dans un hôtel mythique. Les deels font sensation.

Les deels collection été sont en soie doublés soie et ceux d’hiver sont en soie doublés cashmere. La créatrice s’occupe de prendre les mesures, elle choisit l’assemblage des tissus et des couleurs. Elle reprend des motifs anciens que l’on trouve au musée d’Oulan-Bator. Il faut compter ensuite deux à trois semaines pour la livraison.

 

Pour plus d’informations : Ring My Deel

Credit photos: Pascaline Photography, Christine Tardy.

Note from the Editor.

Bienvenue sur notre blog,

Cécilia la fondatrice de l’agence partage sur notre blog des lieux de vie, des expériences traversées, des rencontres avec les personnes qui jalonnent son parcours privé et professionnel de la Provence à la Suisse en passant par Tahiti, St Barth et New York.

Nous remercions notre agence web Suisse Heed pour ce projet. Le site est admirablement réalisé sous forme de magazine très épuré.

Chaque semaine retrouvez des interviews et des rencontres de personnes influentes dans leur domaine, d’amis, de clients et nos My Lola Travel Escape.

 

Welcome to the blog of My Lola PR,

Cecilia, the founder of the agency shares on our blog locations where she spends her time, experiences, meetings with people who marked her private and professional life from Provence to Switzerland via Tahiti, St Barth and New York.

We thank our swiss web agency Heed for this project. The site is beautifully realized to achieve a refined magazine look.

Every week, you will find interview and meeting of influential people, friends, clients and our My Lola Travel Escape.

 

Pic credits: Jeremy Spierer, Michael Gramm and Cecilia

Jeremy Spierer. Shooting et Street Art à Genève.

Rencontre au bord du Léman avec le photographe Jeremy Spierer.

 

Diplôme de l’école d’avocature de Genève et d’un diplôme de Duke university of Law, tu exerces tes talents d’avocat au service légal d’une grande banque, mais peux tu nous dire d’ou vient ta passion pour la photographie ? 

Mon papa me raconte souvent cette histoire. J’étais au cirque avec lui quand j’étais enfant et après le spectacle il m’a demandé qu’est ce que tu as préféré. J’ai répondu la lumière. Depuis tout petit, je suis fasciné par les belles lumières et ca m’a poursuivi jusqu’au jour ou j’ai décidé d’apprendre la photo. J’ai appris seul et je suis très vite descendu dans la rue. La, j’ai photographié les gens ou je vis et lors de mes multiples voyages en Israël, en Amérique du sud, en Europe et bien sur a Genève ou je vis. En 2012, j’ai gagné le 1er prix de la photographie de Paris pour ma série “Faith on the Jordan River”. Cela m’a conforté encore plus dans l’idée que je devais poursuivre dans ma passion.

 

Quel est ton terrain de prédilection ?

Définitivement la rue. J’adore photographier dans la rue, dans des endroits que je ne contrôle pas parce que c’est la que les plus belles choses peuvent se produire de manière instantanée. Quand on laisse aller à l’aléatoire, on a souvent des miracles qui se passent. Il faut être prêt à capturer ces instants, les anticiper, savoir les repérer, avoir les bons outils et ensuite les figer a jamais dans le temps. C’est ce que je fais, j’essai de capturer des moments et de les partager.

 

Le Leica, objet de légende,  peux tu nous dire pourquoi aimes tu photographier avec  ?

C’est mon objet fétiche, il fait partie de moi, c’est l’extension de mon œil et de mon bras. Je l’ai adopté et il est venu a moi comme une évidence. C’est bien sur un objet de légende porté dans les mains des plus grands maitres de la photo et je voulais ressentir cette expérience. Il est parfait pour moi car il est compact, très ergonomique, confortable et beau. Les images sont magnifiques, les couleurs sont d’une rare précision et les optiques justes somptueuses. Il est inégalé aujourd’hui dans ce format et je ne m’en séparerais jamais.

 

Ton style, le Street Art? 

Je ne me limite pas à un type de photo mais je veux toujours faire de l’art. Dans la rue, je peux capturer tant une figure abstraite qu’un portrait. Je photographie  des moments instantanés de vie urbaine. Je suis également sensible à la mode, aux belles femmes donc le mieux c’est de les mettre dans la rue avec des beaux habits et de les photographier quand elles ne s’y attendent pas ! Cela me permet de garder mon style spontané en ajoutant un élément de luxe et de mode.

 

Quelles sont tes inspirations et d’ou viennent elles ?

Mes inspirations viennent de plusieurs sources tant de la peinture de certains grands maitres, en particulier les impressionnistes, que du street art contemporain (collage, graffitis etc.). J’adore Monet et Pissaro. Au début du 20ème siècle, ces peintres ont aussi retransmis des moments spontanés de la vie quotidienne. Ces œuvres que j’ai vu dans des musées m’ont beaucoup inspiré et j’ai voulu ensuite les reproduire à ma façon au moyen de la photographie. J’ai bien sur quelques grands maitres de la photo qui me touchent particulièrement Helmut Newtown, Ellen Von Unwerth, Sergio Larrain, Henri Cartier Bresson. Je m’inspire de belles choses, mais je laisse bien sur cours à mon imagination et au naturel.

 

Tel Aviv est ta deuxième maison après Genève , peux tu nous dire en quoi cette ville t’inspire ?

Tel Aviv est pour moi une ville dans laquelle je me ressource. C’est une ville vibrante, vivante. Je passe quelques jours la bas tous les trois mois. Cela me donne plein d’énergie et d’envies. Les gens sont tellement ouverts, je fais à chaque fois de belles rencontres. C’est une ville qui ne dort jamais, pleine d’art, de culture et d’amour. Je ne m’en lasse pas j’y retourne le plus souvent possible.

 

Tu as exposé le 8 juin dernier à l’espace Foound à Genève. Raconte nous. 

J’ai exposé à Genève en 2015 au Bal des Créateurs  le 1er volet de l’exposition Urban Decay avec Eliran Ashraf, un designer mode israélien. Le deuxième volet a eu lieu le 8 juin dernier a l’espace Foound. Des photos d ‘affiches que j’ai prises dans la rue au hasard de mes voyages, des affiches déchirées par le temps, une décomposition urbaine, des portraits de femmes que j’ai photographié dont Eliran s’en est inspiré pour créer des patchworks de textile et des habits qui répondent aux photos. CP

 

Quels sont tes prochains projets? 

Une exposition à New York au printemps prochain. 🙂

Actuellement, je travaille avec l’agence My Lola PR sur une série de photos de scènes artistiques intégrant le luxe dans des moments de la vie quotidienne particulièrement en suisse. Nous avons intitulé ce projet The Swiss Daily Luxury.

 

profile pic Jeremy by Victor Bezrukov

Swiss Daily Luxury The Picnic Chic

Swiss Daily Luxury est une série de photos de scènes artistiques intégrant le luxe dans des moments de la vie quotidienne particulièrement en Suisse. Ce projet est à l’initiative du photographe Jeremy Spierer et Cecilia Pelloux de l’agence de communication My Lola PR. Chaque prise de vue se focalise sur un thème différent dont l’objectif est de raconter une histoire.

Le Picnic Chic fait suite à l’After Party. La maison rémoise Veuve Clicquot, le joaillier Bulgari et Mercedes AMG avec le Groupe Chevalley ont été les partenaires de ce projet. Les accessoires proviennent de l’enseigne Schilliger et les fleurs de la boutique Kalis à Genève.

L’artiste a su capter l’atmosphère printanière, raffinée et joviale de ce pic nic chic.

Jeremy Spierer est né a Genève. Avocat de formation, il exerce actuellement au sein du service légal de la BNP Paribas. Jeremy a reçu trois prix remarqués dans le monde de la photo dont le premier prix de la photographie de Paris en 2014 pour sa série « Faith on the Jordan River ».

                 

Meeting with architect Johannes Zingerle in St Barths.

Meeting in Saline with architect Johannes Zingerle from Design Affairs.

 

Where are you born and where did you grow up? tell us a little bit about you.

I am born in Merano in the italian Alps where i finished high school, then i moved to Austria to study architecture at the technical university of Vienna. I travelled with scholarships around the world until i got hitten by hurricane Luis in St Barths.

You live and work in St Barths. Tell us the story behind about your architecture agency?

Design Affairs started with an idea of three friends to create a creative pool for design and architecture in St Barths.

How would you describe your work?

I am a passionate. Its a game for me to create happy spaces.

The materials you use?

Up to the locations.

Where could we find your beautiful work?

Where needed and where asked.

How would you describe your style? 

Vagabondish.

In which well known architects do you have adoration with?

Le Corbusier, Marcia Kogan.

Where do you take inspirations from?

Travelling and imagination

What  is your favorite city and country?

The last one I was in …but for food definitely Italy.

What do you like the most in St Barths?

Saline beach at night with a bottle of Ruinart. 🙂

3 words to describe St Barths?

Saline – Grand Fond – Toiny .

Your next travels?

South America. CP

Credit Pics: Jean Philippe Piter

Notre St Barths intime.

St Barth, pour un petit groupe de privilégiés, c’est comme un bijou précieux bien gardé dans un écrin de soie. Pour les initiés, c’est une simple Antilles, port d’attache ou escale des voiliers, portés par le souffle des alizés, depuis les débuts de la navigation transocéanique.

Christophe Colomb accoste à bord de sa caravelle sur ce petit caillou de 21 km2 le 11 novembre 1493. Il baptise l’ile du nom de son frère Bartholomeo. L’île attire tour a tour Espagnols, Français, Hollandais, Suédois et devient française en 1878.
L’installation du milliardaire américain Rockefeller et du lumineux danseur russe Rudolf Noureev apporte à ce petit territoire sa célébrité.
Aujourd’hui, 9000 habitants jouissent d’un environnement calme et sécurisé. Tout le monde connaît le Saint Barth « strass et paillettes » avec ses célébrités, ses milliardaires et son petit port Gustavia où les yachts aussi gros les uns que les autres s’accumulent pendant les festivités de fin d’année. En revanche,  le Saint Barth côté nature reste à découvrir et à explorer. Visite guidée ! 

Découvrez Lorient, la plage des surfeurs et des familles. Sereine et authentique. Avec sa case locale colorée rouge et jaune, siège du club des surfeurs de l’ile qui s’ouvre sur la plage. On accède à la plage par un petit chemin longeant le charmant cimetière de Lorient. Coucher de soleil magnifique en fin de journée. 

Vous serez aussi séduit par la plage de la Petite Anse à la pointe nord occidentale de l’île. Un lieu intime très peu fréquentée. Un régal. 

De là, empruntez le sentier qui vous amène à la baie de Colombier et grimpez jusqu’au point de vue, enfin redescendez par le chemin de la source, une balade au cœur du St Barth local. Vous croiserez des élevages de poules et des vieux St Barth qui n’ont jamais quitté leur île et même leurs quartiers ! Incroyable nostalgie. 

L’île offre la possibilité de randonnées sportives sur les sommets avec accompagnateur aguerri. Mon coup de cœur, la baignade dans les eaux cristallines des piscines naturelles de Grand Fond et Toiny de bon matin. Amateurs de faunes tropicales, attention vous serez surpris par les tortues, iguanes, cabris sauvages et colibris.

St Barth n’échappe bien sur pas à la tendance de la nourriture bio et jus à tout va avec l’ouverture de plusieurs boutiques.  Vous avez aussi toujours l’option du chef bio à votre villa ! Testez la cure de jus bio et autres plats végétariens de Kristine Kelly préparées avec les meilleurs produits sains de l’ile. Californienne installée a St Barths avec sa famille depuis cinq ans, Kristine a introduit cette tendance qui manquait à l’ile. Sa société Plant Based Daily élabore des plats sains à emporter disponible sur l’ile.  Son mari Chris détient le restaurant le Quarter dans Gustavia, allez savourez wraps et glaces sans lait. Plats certifiés par le chef végétarien américain star Matthew Kenney. 

Tips beauté. Courez au Spa de l’Oasis, Sandra la propriétaire depuis 2008 vous accueille dans un lieu intimiste et impeccable. Elle chouchoute ses clientes. Optez pour une manucure et pédicure parfaite avec un choix infini de couleurs de vernis. Terminez par un gommage complet du corps et un soin LPG.  Détente garantie. Pour un massage effet détente et relaxation optez pour le « deep tissue » de Sarah. Américaine amoureuse de St Barths, Sarah a créé Juvenate St Barth et vous délivre des massages exceptionnels. A recommander ! 

Pour une détente complète, séjournez dans l’une de ces deux villas. La villa Amancaya sur les hauteurs d’Anse des Cayes offre luxe calme et volupté. Nichée dans un jardin de palmiers et flamboyants, la villa Amancaya est un gem caché pour tout visiteur. Huit chambres dans une ambiance tropicale et zen. Atmosphère balinaise au rendez-vous. 

Autre coup de cœur, la villa Palm Springs dans les collines calmes de Gouverneur. Villa contemporaine dont l’architecture s’est inspirée des cubes de Dame Zaha Hadid‎, ambiance californienne ou la case antillaise est revisitée. Une villa de quatre chambres ouverte sur l’extérieur ou chacun trouve son intimité. Le must : ultime spot pour des couchers de soleil a n’en plus finir. 


Pour votre choix de villégiature, St Barth offre une grande variété de villas et d’hôtels à l’architecture très différente.  Sûrement le résultat d’une concurrence acharnée des cabinets d’architectes toujours plus nombreux sur ce petit caillou de 21km2. Bien que l’ile semble avoir préservé une unicité pendant longtemps, depuis une quinzaine d’années la tendance est aux villas modernes dont le style n’est pas toujours cohérent avec l’environnement local. 

Maintenant, préparez vos valises et partez découvrir ce joyau des caraïbes. Vous n’en sortirez pas indemne ! CP 

Pour plus d’info et organisation d’un voyage/For more info and booking trip: 

contact@mylolapr.com

Credit Pics: Jake Rosenberg, Tommy Ton, Yvan Rodic.